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Dans la nuit du 24 février le foyer de migrants de la rue Tsamadou à
Exarchia a été attaqué pendant qu’une assemblée de l’association des
objecteurs de conscience avait lieu à l’intérieur. Une grenade à main a
été jetée de l’extérieur. Par chance la fenêtre de l’immeuble était
fermée et en double-vitrage - la première épaisseur de la fenêtre cassa
mais la grenade à main a rebondi et explosé à l’extérieur.
Ce qui suit est un communiqué du réseau pour les droits politiques et
sociaux, résidant dans le même immeuble.
Traduit de l’anglais par Gachet, hns-info (http://www.hns-info.net/spip.php?article17476)
Epouvantable attaque avec une grenade à main dans le lieu d’accueil des
migrants
La nuit dernière, le 24 février, vers 22H05 des "personnes inconnues"
ont lancé une grenade à main dans le lieu d’accueil des migrants rue
Tsamadou dans le quartier d’Exarchia, le même immeuble qui accueille les
bureaux du réseau pour les droits politiques et sociaux. A cette
heure-là l’endroit était plein de gens alors qu’il y avait une réunion
publique ouverte de l’association des objecteurs de conscience et que
les coordinateurs de notre groupe avaient aussi une réunion. L’attaque
n’a pas fait de victime grâce à la pure chance que la grenade à main
n’ait pas réussit à traverser la fenêtre en double-vitrage, ait rebondi
en arrière et explosé à l’extérieur de l’immeuble.
L’attaque fasciste, para-étatique de la nuit dernière est un des
attentats les plus importants pour se venger après la révolte de
décembre. Pendant tout ce temps nous avons vu l’intensification de la
violence étatique et para-étatique (ce qui signifie des agents secrets
et des fascistes, souvent les mêmes personnes) en plus d’une sale
campagne de propagande contre les espaces de résistance
("l’extrême-gauche est responsable de la violence"). Les "personnes
inconnues" qui ont lancé la grenade à main ne sont pas seulement
tournées contre nous mais entièrement contre le mouvement social
adverse, contre tous ceux qui se sont révoltés en décembre, contre tous
ceux qui ont activement refusé la dictature du marché et la "démocratie"
du baton.
Il n’est probablement pas nécessaire pour nous de dire que nous ne
ferons pas un seul pas en arrière, il n’est pas nécessaire de dire que
les para-étatiques recevront la réponse qu’ils méritent.
Athènes, 25 février 2009
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